vendredi 18 septembre 2015

avec Baltasar Dürrbach


Septembre 2015, l'automne toujours et sa nonchalance rougeoyante.

Baltasar Dürrbach expose ses dessins sur les cimaises de FLAIR Galerie, en Arles.. un bestiaire merveilleux empli de ses compagnons, de mes compagnons aussi, picorés ça et là au cours des années écoulées.. des animaux domestiques !

Il est des bêtes plus bizarres.. bizarres oui ! pas extravagantes !! non !! juste le tracé d'une plume qui adopte des contours audacieux, étonnants et loufoques !!

Des animaux préhistoriques ou totalement imaginaires apprivoisent le papier.. la fantaisie n'est pas hasard mais application d'un assemblage minutieux d’éléments aux rencontres peu probables..

J'aime et décroche vite la Bête à deux trompes..

Envie de m’évader aussi sur le chemin des saltimbanques, baladins de l'improbable..

all friends!!


La bête à deux trompes par Baltasar Dürrbach, 2015
© Collection IdL



                       

samedi 5 septembre 2015

avec John Stewart

Un vernissage en la Galerie d'Anne Clergue. Le photographe John Stewart invité.

Nous sommes en Septembre.. des effluves de vendanges pour certains.. pour d'autres des échos de tauromachie ! un air de rentrée rassemble les uns et les autres.. des visages aux mines superbes tanguent sur le trottoir ! l'humeur est belle, légère..
Et pour moi, la mémoire d'un autre septembre - le précédent -, d'un autre accrochage de John Stewart.. de la présence d'un autre artiste.. chut!!

Un soir donc de souvenirs chapeauté de curiosité : le travail de John Stewart étonne toujours.. un regard sculpté pour saisir la trame, le tissu, les plis.. habitués nous sommes à son travail en noir et blanc, à cette profondeur de contrastes. Ce soir, la couleur est là, royale et attentive ! elle ne flamboie pas.. non, la couleur est discrète, un peu confidentielle, découpée dans les éclats de dame nature, sans fard ! ..
Ce sont les photographies d'un  " défilé au Mas de la Bélugue. "
Je regarde.

Une cape de tauromachie.. ruissellement de retenues graves..
La cape ondule, allongée sur un tapis d'iris jaunes, ces iris sauvages qui ourlent les fossés marécageux de Camargue à l'orée du printemps.. ne pas cueillir ces coroles dorées.. elles flétrissent aussitôt, indomptables !

Anne glisse un point rouge à côté du tableau.. la cape est mienne !! pour les iris !!




Mariposa. Photographie de John Stewart 2015 © Collection IdL
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)